EDDY MERCKX ET LE SPORT

Récemment, dans le journal « LE SOIR », je lisais un article de Stéphane THIRION consacré à un plaidoyer d’Eddy MERCKX intitulé  « Vive le sport belge ». Comme l’article le soulignait, il reste à 65 ans un observateur attentif du sport belge.

J’ai tout particulièrement bien apprécié ce court passage que je soumets, en ces temps maigres de foot à votre sagacité.

« A tous les échelons du sport, il y a une réelle envie de réussir. Une mentalité exemplaire au niveau des champions. L’exemple des frères BORLEE coachés par leur père est une illustration de cette volonté, de cet acharnement. Car les Borlée  se battent dans une discipline la plus compliquée de l’athlétisme sur des distances où la concurrence est excessivement sévère. Cela n’a strictement rien à voir avec le  3000 steeple de Roelandts à son époque. Ici, si un cycliste belge avait la puissance athlétique d’un Borlée, il gagnerait le Tour, c’est pour vous situer le talent des individus mais on ne peut pas comparer les deux sports.  Toute autre chose, en hockey, il y a un talent fou. Je suis mon petit-fils, Lucas, je vois des rencontres de grande qualité, une mentalité exemplaire. Le tout, c’est de prendre au sérieux toutes les personnes qui font ces sports, qui les défendent à travers le monde en leur offrant des moyens, des pistes modernes, du matériel professionnel, des salles adaptées.

Les pouvoirs politiques ne donnent plus assez de moyens, il s’entêtent de ne pas donner plus, ou moins, à la culture  et au sport, de peur de froisser, mais c’est insuffisant. Le COIB a pourtant trouvé un homme de valeur et de conviction avec Pierre Olivier BECKERS dont j’ai défendu la candidature. Il s’agirait que les politiques concernés soient à sa hauteur : pas des bureaucrates qui décident quel budget allouer aux sports, mais des vrais spécialistes qui connaissent les demandes, qui n’ont pas besoin d’un énorme dossier pour comprendre le sujet.  Pourquoi, ne pas profiter, bon sang, de l’élan national  entretenu, par Clijsters, Henin, Gilbert ou les frères Borlée, pour prendre ces exemples , afin d’offrir à leurs héritiers les moyens les plus élémentaires pour pratiquer leur sport, en commençant par revoir la politique sportive à l’école et le nombre d’heures de sports en classe ? »

ChB

 

 

<= Retour aux articles

<= Retour à l'acceuil

© 2010 RFC HEUSY